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A Ventiane, au Laos. J'ai repéré ce singulier Bouddha dans le quartier où nous habitions. Il trône au-dessus du portique d'entrée d'un temple, autour de lui outre une ménagerie d'animaux réels et imaginaires en haut relief, une horloge. Je me suis demandé qui avait eu l'idée singulière de cette composition... L'horloge était en état de marche.
A Sukhothai, en Thailande. Au fil des années, abimé par la pluie, le soleil, le vent, ce Bouddha garde néanmoins son air tranquille.
J'ai trouvé ce curieux Bouddha dans une pagode délabrée du site de Pagan (Birmanie). Sa facture maladroite le rend émouvant : grosse tête sans cou posée sur un corps trapu. Sa peinture s'écaille partout mais on continue de l'honorer, quelques feuilles d'or appliquées sur le visage en témoignent. C'est le numéro 20 de ma collection.
C'est au musée des Arts Asiatiques de Nice que j'ai vu ce Bouddha du Gandhara. Le Gandhara est une région située au Pakistan actuel. C'est là qu'on a trouvé les premières images du Bouddha. Cette sculpture, précise la légende du musée, proviendrait certainement du site de Sahri-Bahlol et elle daterait du IIème siècle.
Ayutthaya, Thailande. J'ai été très émue par la vénération portée à ce Bouddha qui a perdu sa tête et la moitié d'un bras. Offrandes de fleurs, d'encens, guirlande et robe safran. Est-il particulièrement bénéfique à celui qui a déposé tous ces cadeaux ? Ou bien a t-on voulu simplement lui porter une attention spéciale parce que justement il est très abîmé ?
Retour à Pagan en Birmanie. Ce Bouddha fraichement repeint dans une pagode délabrée. Beaucoup des Bouddhas de Pagan ont des robes rouges, je ne sais pas pourquoi.