POUBELLES, ORDURES ET COCHONS NOIRS
Toutes sortes d’animaux plus ou moins domestiques vivent dans le quartier, allant et venant, dans la mangrove, dans les rues, les terrains vagues. Il y a entre autres des cochons maigres noirs ( et même un bicolore noir et rose...). Comme tous, ils se régalent de fouiller les détritus à la recherche de quelques morceaux de choix. Il faut dire qu’il y a de quoi faire : autour des maisons dans les moindres espaces libres, les ordures s’accumulent, déchets alimentaires, emballages de toutes sortes et nombre d’objets hétéroclites déposés là par les habitants que la proximité de leurs poubelles ne gênent nullement. Du moment que c’est propre et débarrassé dans la maison, peu importe les tas pestilentiels à l’extérieur tout contre les murs : les fenêtres sont toujours fermées. C’est comme ça depuis si longtemps ! La force des habitudes. Heureusement, la situation commence à changer surtout dans les centres villes comme à Pondichéry, un gros effort est fait pour installer des poubelles dans les rues et veiller à les débarrasser quotidiennement. Dans les quartiers éloignés comme le nôtre, les « waste bin » sont beaucoup, beaucoup plus rares ( elles n’arrivent pas au bout de notre rue) et moins souvent vidées, mais ça viendra, il faut y croire. Jusqu’à présent, les autorités sont plus promptes à installer le câble qu’à développer ramassage correct des ordures et installation du tout-à-l’égout.