LE JOURNAL DU MATIN
Les indiens lisent beaucoup les quotidiens. C’est un véritable rituel tous les matins avant ou après le petit déjeuner. Personne n’y échappe pendant ces quelques jours de vacances chez P.B. sur la côte Malabar.
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Les indiens lisent beaucoup les quotidiens. C’est un véritable rituel tous les matins avant ou après le petit déjeuner. Personne n’y échappe pendant ces quelques jours de vacances chez P.B. sur la côte Malabar.
P. B. a fait construire, dans un immense terrain au nord du Kerala, une superbe grande maison de vacances. Elle domine la mer à quelques mètres de la plage : un vrai paradis!
En ce moment, nombre d’indiens fortunés commencent à acheter des terrains sur la côte Malabar pour fuir la pollution et l'agitation des grandes villes. Si la côte Malabar est encore aujourd’hui le domaine des pêcheurs, elle se transforme rapidement en un lieu de villégiature au fur et à mesure que les terrains « les pieds dans l’eau » sont vendus. Les temps changent.
Chez les cousins B encore. J’ai dérangé les vaches en pleine sieste dans leur étable.
La jeune cousine agricultrice des B. fait des sculptures en ciment peint .Elle en décore la maison. Ses sujets de prédilection : les grandes figures du panthéon hindou.
Chez les cousins B toujours, récolte des noix d’arec : exercice extrêmement périlleux. Ce fruit de l’arecquier entre dans la composition du bétel,très consommé en Inde.
« La noix d’arec, improprement appelée noix de bétel, est le fruit du palmier à bétel Areca catechu. Elle est consommée dans de nombreux pays d’Asiesous forme d'une préparation à mâcher appelée bétel...La noix d'arec est soit émincée soit râpée, souvent parfumée par des épices puis mélangée avec de la chaux (oxyde de calcium) et depuis la période coloniale parfois avec dutabac. Le tout est habituellement enveloppée dans une feuille de Piper betle ... La noix colore la salive en rouge et les dents en orange.
Traditionnellement, après une vingtaine de minutes de mastication, le consommateur recrache ce qui reste de la chique. » (Wikipedia)
En route pour le nord Kerala avec nos amis, la famille B. De Bangalore, descente vers les ghats par une route extrêmement mauvaise, en direction de la mer et de Mangalore. Pause lunch chez les cousins, riches agriculteurs, au milieu des plantations d’arecquiers. Copieux repas végétarien traditionnel sur feuille de bananier.
Malgré ses nombreux espaces verts, Bangalore est une ville polluée à l’extrême par l’incroyable circulation automobile. Aux carrefours, les agents de police ont des airs de cow-boys...masqués.
A Bangalore, la circulation automobile est infernale, les embouteillages permanents. Les motos et les scooters sont aussi nombreux que les voitures et, contrairement à d’autres grandes villes, le port du casque est obligatoire. La police se charge de faire respecter la loi. Mais celle-ci ne s’applique qu’au seul conducteur et pourtant, un seul véhicule peut comporter facilement plusieurs passagers ,c’est normal et très fréquent !
Ainsi ce conducteur est en infraction, non parce qu’il transporte toute sa famille sur sa moto, mais parce qu’il ne porte pas de casque...
Cet autre, par contre, est tout à fait en règle...
Allez comprendre.
A Calicut, dans l’état du Kerala, une jeune famille regarde la mer où le soleil va bientôt se coucher.
Dimanche matin, près de Mysore, il y a foule pour visiter le palais d’été de Tipu Sultan.
Devant l’entrée, L’agente de circulation est très occupée. Sur la tête, l’indispensable képi ; par-dessus le sari vaguement gris-bleu, une veste uniforme de même couleur ; au bout de la main, le bâton blanc , absolument nécessaire...