Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • TRES BELLE RENCONTRE

    aqua-Pulavar-avec-ombre.jpg

    Dans une région quelque peu reculée, nous rendons visite aux « Pulavar », des artistes du théâtre d’ombre « Tolpava Koothu ». Cette rencontre, planifiée depuis longtemps, constituait l’objet principal de notre escapade au Kerala.

  • FETE DE TEMPLE

    aqua-elephant-fete-temple-k.jpg

    Pour terminer cette petite série éléphants sur une note, disons, un peu plus colorée : au Kerala, au milieu des plantations d’hévéa, la fête d’un temple où nous nous trouvons par hasard ; les animaux sont en grand apparat. Il est dit qu’un mahout qui peut boire son thé et dormir sous son éléphant, le maîtrise complètement. Je dis moi qu’il l’aime et prend correctement soin de lui. Là deux mahouts sont accroupis non sous mais entre leurs bêtes... On nous invite gentiment à suivre la procession. Nous nous arrêtons à la porte du temple car au Kerala, contrairement au Tamil Nadu, les non-hindous ne sont pas autorisés à y pénétrer.

  • DIEUX ENCHAINES*

    pastel-camp--elephants-guru.jpg

    Au nord du Kerala, Guruvayur est une ville sainte hindoue, un lieu de pélérinage. Le temple principal, dédié à Krishna possède pas moins d’une centaine d’éléphants, tous mâles, dons de dévots. Ils sont loués (très cher) pour des fêtes, des défilés. Ils sont parqués à quelques kilomètres de la ville dans un immense terrain qui leur sert de camp. Mais il faut plutôt parler de bagne, même s’ils n’y travaillent pas, tant leurs conditions de vie sont épouvantables : enchaînés jour et nuit en deux points de telle manière qu’ils ne peuvent pratiquement pas bouger. Avoir des rapports sexuels quand ils sont en musth (deux à trois mois) leur est interdit. Les femelles ne sont pas admises dans la place. Les animaux ont, pendant cette période, un comportement très agressif et des forces décuplées. Il n’est pas si rare que certains tuent leur mahout (soigneur). Il y en a un qui, en 25 ans, en a tué trois. Alors, selon le Dr Fred Kurt (spécialiste des éléphants) ils sont drogués au cannabis ou à l’opium ou bien, on les prive de nourriture pour les affaiblir. No comment...

     

    * Titre d’une étude sur la condition des éléphants captifs en Inde de RHEA GHOSH « GODS IN CHAINS » FONDATION BOOKS 2005 (New Delhi)

  • L'ENCAGE DE LA RESERVE DE DUBARE

    aqua-elephant-en-cage.jpg

    Toujours dans la réserve de Dubare, à l’écart, une cage de troncs d’arbres, à la taille des éléphants. A l’intérieur, pouvant à peine se retourner tant l’espace est petit pour lui, Adjé, un éléphant mâle de 20 ans .En guise de bain ( les éléphants ont impérativement besoin de longs bains quotidiens), une minuscule aspersion avec l’eau d’un seau et pour boire une portion congrue dans un improbable bidon. Nous n’avons pas su s’il était là parce que sauvage et récemment capturé ou emprisonné après avoir tué un homme (cela arrive). Loin d’être résigné et extrêmement agressif, il ne pense qu’à une chose : «  faire son affaire » au pauvre bougre qui lui sert de soigneur. Lequel ne semble guère mieux loti que lui. Il se garde de s’approcher trop de l’animal et ne sait rien d’autre que frapper la trompe de l’animal avec une branche souple en guise de fouet, comme en témoignent les nombreuses plaies sanguinolentes.

  • ELEPHANT PROMENE-TOURISTES

    aqua-elephant-promene-touri.jpg

    A Dubare, dans le sud du Karnataka, deux éléphants résignés trimbalent les touristes autour d’un bâtiment planté au milieu de la réserve. Durée de la promenade : 5 minutes...

  • DRAPEAUX ROUGES ET NOIX DE COCO

    aqua-drapeau-rouge-et-noix-.jpg

    Encore à Cochin le jour de la fête du PC. Un marchand de « tender coconuts » annonce sa couleur : absolument rouge.

    Les « tender coconuts » sont des noix de coco fraîches dont on boit l’eau : le vendeur ouvre la noix en enlevant une calotte à l’aide d’une machette. On aspire ensuite le liquide avec une paille. C’est rafraîchissant et très sain.

  • DRAPEAUX ROUGES

    pastel-drapeaux-rouges.jpg

    A Cochin toujours, jour de manifestation et de rassemblement pour les membres du parti communiste. Nous sommes restés une heure sur le trottoir à regarder défiler, au son de tambours, hommes, femmes, enfants brandissant une forêt de drapeaux rouges, des portraits de leaders locaux, de Marx et de ...Che Guevara. Quand nous sommes arrivés, le cortège n’était pas à son début et il était loin d’être à sa fin quand nous sommes partis : c’est dire le nombre de participants. Le gouvernement du Kerala est communiste depuis fort longtemps. Je ne suis pas du tout une adepte de cette idéologie.Il n’empêche : cet état est celui qui, de toute l’Inde, comporte le moins d’analphabètes et où l’ espérance de vie est la meilleure.

  • JAINS

    aqua-jains-oiseaux.jpg

    Le jainisme est une religion pratiquée en Inde. Elle est née en même temps que le bouddhisme et prône elle aussi la non violence absolue (ahimsa) et le respect de toute vie. Les jains sont strictement végétariens.

    Tous les jours à 12h au temple jain de Fort Cochin, on nourrit les oiseaux. Plus exactement les pigeons car c’est eux qui arrivent en masse (ils ne laissent pas de place aux autres ?) au cri de l’homme qui tient ses deux mains ouvertes remplies de graines. Ensuite, quelqu’un d’autre en répand sur le sol en traçant un grand cercle autour de la cour du temple.

    Hormis ce cercle, rien de bien spectaculaire ; on voit la même chose toute la journée à Venise sur la place St Marc.

  • BATEAU-BUS

    pastel-bateau-bus.jpg

    A Cochin ( capitale du Kerala), le bateau-bus assure la liaison entre la «busy » continentale Ernakulam et Fort Cochin, une des iles de la ville. 20 mn de traversée pour 2 roupies.

  • BAIGNADE

    aqua-baignade-des-ecolieres.jpg

    C’est sur une plage de Calicut ( Nord Kerala) que Vasco de Gama aurait débarqué en terre des Indes. Pour l’heure, sur la même plage, une école en sortie fait joyeusement trempette dans la mer. Il n’est pas dans les habitudes des indiens d’utiliser des maillots , ils se baignent tout habillés.

  • DHOBI

    pastel-dhobi.jpg

    A Calicut (Kerala toujours), en plein centre ville un vaste terrain où les dhobis ( blanchisseurs) lavent et font sécher chaque jour des tonnes de linge, couleur par couleur. Linge des hôtels, de différentes collectivités ,de particuliers. Sans aucune erreur, toutes les pièces seront restituées à leurs propriétaires après repassage. On est dhobi de génération en génération : c’est une caste, une basse car laver le linge des autres est une tâche impure. Officiellement, les castes n’existent plus en Inde, seulement oficiellement...