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C’est la fête de “Karthikai Deepam”. On achète des petites lampes à huile en terre : à la nuit tombée, des milliers de petites lumières s’allumeront dans la ville, devant chaque maison ; et durant des heures des pétards vont exploser... au grand désespoir des oreilles sensibles.
Nous voici de nouveau, depuis quelques jours, à Samadama, la maison que nous habitons à Pondicherry dans le Sudde l’Inde. Mes chroniques indiennes reprennent donc aujourd’hui.
Ces premières chroniques indiennes depuis SAMADA à Pondichéry s’achèvent aujourd’hui avec notre départ pour la France. Il y en aura d’autres dans quelques mois, quand nous serons de retour.
En attendant , depuis la France , LA CHALP RONDE, mes chroniques du Queyras commenceront dans quelques jours.
Rendez-vous à : http://lachalpronde.hautetfort.com
Au marché, par un petit matin « frisquet »...
Au marché, les guirlandes de fleurs fraîches se vendent à la coudée pour quelques roupies.
Dans un petit village près de Gingee, cette petite fille est sortie de sa maison pour nous voir passer. Elle habite une maison traditionnelle tamoule dans l’ancienne rue des bramahnes, qui constituent la plus haute caste dans le système hindou ; maintenant la séparation des différentes castes dans différents quartiers disparaît de plus en plus et c’est tant mieux.
Les indiens adorent jouer au bamington en famille ,au coucher du soleil devant chez eux; nos voisins n'echappent pas a la regle
Un des deux frangipaniers de Samadama fleurit pour la première fois et c’est un petit évènement : longtemps nous avons guetté la naissance des boutons puis leur éclosion .
Ce sont des fleurs magnifiques qui dégagent un parfum suave et délicieux.
Dans toutes les écoles indiennes, les élèves portent des uniformes à l’anglaise ; un héritage de la colonisation.
Le lance-pierre est une arme universelle. En Inde, les corbeaux le redoutent car on l’utilise souvent contre eux. Il suffit de brandir cet objet en leur direction pour qu’il déguerpissent en toute hâte...
Ces caisses sont elles pleines ou vides ?
Deux enfants font une partie d'un jeu que je ne connais pas , avec des cailloux en guise de pions.
AU PIED DE LA FORTERESSE DE LA REINE
Un vieux paysan courbé, ridé, buriné par le travail et les années, ravi qu’on s’intéresse à lui.
AU SERVICE DE SON MAHOUT (d’après un article lu dans le Hindu)
Au poste de police de Lawspet à Pondicherry, Easwari , enchainée et encordée, attend qu’on veuille bien libérer son mahout. Il est retenu à cause d’elle : elle a renversé un homme ivre qui voulait lui faire manger une banane. Celui-ci a été hospitalisé. Les éléphants détestent les gens qui ont bu ( l’odeur de l’alcool ? le comportement irraisonné et violent des ivrognes ? ) et il arrive souvent qu’ils les attaquent ou du moins qu’ils leur montrent leur violente hostilité.
Il y a beaucoup à dire sur les mauvaises conditions de vie des éléphants en captivité : cf ma note précédente sur le sujet.
Hier , c’était la communion solennelle du fils de Martha et bien sûr j’étais invitée à la cérémonie en plein air devant l’église de leur paroisse.
Profusion de voiles et dentelles pour les filles, pantalons blancs au pli impeccable pour les garçons, cierge et image pieuse pour tout le monde, chœur de petites filles en direct sur musique enregistrée, familles dans leurs plus beaux habits assises sur les chaises ou à genoux à même le sol.
