Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Samadama - Page 8

  • PUJA

    Bangalore, 6 heures du matin. Pour la mise en service du laboratoire ultramoderne de l’entreprise d’un ami, une puja : cérémonie religieuse hindoue. La statue de Ganesh, le Dieu à tête d’éléphant qui a le pouvoir de lever les obstacles trône au milieu des différents accessoires et offrandes.

    pastel-puja-praveen.jpg

    Cette puja garantira efficience et bonne marche de l’équipement. L’heure et le jour ont été soigneusement choisis en fonction de l’horoscope pour être le plus favorable possible. On procède toujours ainsi... depuis fort longtemps.  Assis devant le prêtre qui officie, le propriétaire de l’entreprise et son épouse. Le flamme millénaire côtoie le matériel hightech sophistiqué.

     

     

     

  • A BANGALORE : NOUVELLE CHRONIQUE 2008 2009

    Voici que débute ma NOUVELLE CHRONIQUE INDIENNE. Je séjourne cette fois ci à BANGALORE, grande cité « hightech » de l ’Inde du Sud dans l’état du Karnataka.

     

     

     

    Dans une rue aux maisons cossues, un homme, une vache et son veau. C’est le laitier qui livre à domicile son breuvage, directement du pis de l'animal. Cela n’empêche pas les super et hypermarchés fort nombreux de proposer toutes sortes de laits conditionnés comme en Occident. La tradition côtoie l’extrême modernité. 

     

     

    pastel-laitier+vache.jpg
  • DERNIERE IMAGE

    Nous quittons définitivement Samadama, c’est ainsi ; tout change tout le temps, les êtres les choses, les lieux, les situations, les rapports entre les gens etc... rien n’est établi pour toujours.

    Dernière image : Petit Job, assis devant le portail de la maison, regarde s’éloigner la voiture dans laquelle nous avons pris place.

     

    medium_pastel-petit-job.jpg
  • TATI A PONDICHERY

     Evènement  imprévisible : nous déménageons de Samadama, c’est la vie. Le chargement des meubles sur le camion est digne d’une scène d’un film de Tati. La porte de l’armoire n’arrête pas de s’ouvrir laissant s’échapper les tapis roulés à l’intérieur. A chaque fois, un déménageur referme la porte qui à nouveau s’ouvre aussitôt...personne ne pensera à la fermer à clé et à la sécuriser avec une ficelle... Nous regardons, hilares, sans intervenir. Nous n’avons plus d’énergie pour ça et puis c’est vraiment drôle.  

     

    medium_pastel-demenagement-samadam.jpg
  • HOMME ET CHIEN

    Good Job, le dominant de la petite meute de chiens semi-de-rue de notre portion de quartier, a pris sous sa protection Petit Job à peine sorti des mamelles de sa mère. Il lui enseigne son boulot : défendre le territoire, soi même et les siens. Good Job est l’ami et l’assistant de notre watchman Mr Phillip ( un anglo-indien ancien militaire). La nuit , ses aboiements  le préviennent de toute  incursion ou tout évènement  inhabituel, le réveillant quand il s’assoupit. En échange, Mr Phillip partage avec lui son repas. Selon lui, il fait un « very good job », d’où le nom que nous lui avons donné....Une belle et utile association amicale.

     

    medium_pastel-good-job.jpg
  • POUBELLES, ORDURES ET COCHONS NOIRS

    Toutes sortes d’animaux plus ou moins domestiques vivent dans le quartier, allant et venant, dans la mangrove, dans les rues, les terrains vagues. Il y a entre autres des cochons maigres noirs ( et même un bicolore noir et rose...). Comme tous, ils se régalent de fouiller les détritus à la recherche de quelques morceaux de choix. Il faut dire qu’il y a  de quoi faire : autour des maisons dans les moindres espaces libres, les ordures s’accumulent, déchets alimentaires, emballages de toutes sortes et nombre d’objets hétéroclites déposés là par les habitants que la proximité de leurs poubelles ne gênent nullement. Du moment que c’est propre et débarrassé dans la maison, peu importe les tas pestilentiels à l’extérieur tout contre les murs : les fenêtres sont toujours fermées. C’est comme ça depuis si longtemps ! La force des habitudes. Heureusement, la situation commence à changer surtout dans les centres villes comme à Pondichéry, un gros effort est fait pour installer des poubelles dans les rues et veiller à les débarrasser quotidiennement. Dans les quartiers éloignés comme le nôtre, les « waste bin » sont beaucoup, beaucoup plus rares ( elles n’arrivent pas au bout de notre rue) et moins souvent vidées, mais ça viendra, il faut y croire. Jusqu’à présent, les autorités sont plus promptes à installer le câble qu’à développer ramassage correct des ordures et installation du tout-à-l’égout.

     

    medium_pastel-cochon-dans-les-ordu.jpg
  • ORGANES A VENDRE

    Bhuvaneeswari a vendu un de ses reins pour une maigre somme afin de payer ses dettes et d’acheter une « maison » car sa famille, des pêcheurs de Powerkuppam (au nord de Chennai) n’avait pas les moyens de payer un loyer. Mais la maison a été balayée par le tsunami et de nouveau  elle se retrouve dans une cabane au bord de la route. Ainsi les pêcheurs très pauvres de cette côte au Nord de Madras ont été la proie du trafic de vente d’organe. Souvent en plus, on leur annonce un prix de vente qui n’est pas tenu. Ainsi, on avait promis 2 lakhs (200 000 roupies) à Mangatha, elle n’a reçu que 40 000 roupies qui n’ont même servi à la libérer de ses dettes qui s’élevaient à 60 000 roupies... (d’après un article du journal « The Hindu » ).

     

    medium_pastel-femme-et-son-fils.2.jpg
  • CAMIONS

    Samadama est la dernière maison de la rue, avant que celle-ci, étroite, ne parte en angle droit vers la cocoteraie. On est en train de construire près de la dite cocoteraie. Les camions antédiluviens qui livrent les matériaux doivent s’y reprendre plusieurs fois avant de passer ce virage devant la maison. La direction des véhicules est si dure qu’il faut souvent deux hommes pour tourner le volant...Dès qu’on entend le bruit d’un camion, nous nous précipitons sur le petit balcon pour observer la manœuvre et intervenir avant que notre mur ne soit violemment heurté comme cela s’est déjà produit une fois. Il arrive parfois que les livraisons se fassent la nuit...quand la provenance des matériaux est un peu douteuse...

     

    medium_pastel-camion.jpg
  • UNE PENSEE POUR LES ZEBUS

    Dans les rues de Pondichéry, les charrettes de sable et autres materiaux tirées par des zébus font partie des véhicules divers et variés,avec automobiles, bus, camions, vélos, scooters et  motos. Mais de plus en plus, les animaux sont remplacés par des tracteurs ; cela contribue à aggraver l’état de pollution de l’air (déjà extrêmement préoccupant) mais soulage la peine des zébus. Ceux-ci en effet, de nature douce et placide, sont parmi les animaux les plus maltraités : nourriture insuffisante et coups incessants sont leur lot quotidien.

     

    medium_pastel-charrette-de-sable.jpg
  • RECUPERATION

    En bas de la maison, au bord de la mangrove, un homme débite en petits tronçons des branches d’arbre laissées là, à moitié calcinées, à l’aide d’un outil improbable. Cela servira à faire le feu pour cuire le repas. Economie de survie pour tous les pauvres gens.

     

    medium_pastel-coupeur-de-branches.jpg
  • SARIS GRATUITS

    A l’occasion des fêtes de Pongal ( moisson du riz), la distribution gratuite de saris et de dhotis (sorte de pagne que portent les hommes) a commencé dans le district de Tiruvannamalai. Pendant 10 jours, à travers tout l’état du Tamil Nadu, 3.28 crores de gens pauvres ( 1 crore = 10 millions) vont en bénéficier...il y a du monde dans ce coin de l’Inde du Sud...

     

    medium_pastel-les-saris.jpg
  • MUSIQUE DU NORD AU SUD DE L'INDE

    Soirée-concert de musique hindustani ( musique classique du Nord de l’Inde) à Nala Farm chez des amis.

     

    medium_pastel-musiciens-hindustani.2.jpg
  • UN VISITEUR INATTENDU

     A la grande frayeur des occupants, un jeune crocodile de marais de 4 pieds de long ( 1,20 m) est entré au petit matin dans la maison d’un employé des transports située dans la banlieu de Chennai (Madras). Dépêchés sur place, les gens du « Wildlife departement » (département de la faune sauvage) ont capturé l’animal dans la salle de bain tandis que nombre de badauds s’ étaient rassemblés devant la maison. Il a été placé dans le zoo de Vandalur. D’après les spécialistes, il ne s’agit pas d’un animal sauvage, il n’y a pas dans cette zone d’endroit où les crocodiles pourraient vivre. Le reptile a dû être pris d’un lieu de captivité quelconque, zoo ou autre, et emporté par un milan ou un corbeau quand il avait deux ou trois jours ; l’oiseau l’aurait laissé tomber près d’une zone d’eau. Personne n’aurait découvert le jeune animal qui  a grandi et vécu sa vie solitaire jusqu’à ce jour. Il y a eu des cas similaires dans les années précédentes. Ce crocodile a eu de la chance : d’ordinaire quand un tel animal rentre dans une maison, il est tué par les occupants et voisins rassemblés.

    ( évènement lu dans le quotidien « The Hindu ») 

     

     

    medium_pastel-crocodile.2.jpg
  • EQUILIBRE

    Dans les rues de Pondichéry, une famille de saltimbanques. D’un côté de la perche, un panier avec les instruments de musique, de l’autre, pour équilibrer, dans un autre panier, la plus jeune des enfants...

     

     medium_pastel-famille-saltimbanque.jpg
  • PAS ASSEZ DE FILLES

    Aujourd’hui, il manque 10 millions de filles en Inde. Ces derniers 20 ans, dans les familles, les échographies aidant, on a pratiqué un nombre considérable d’avortements des fœtus de sexe féminin. Ces examens échographiques systématiques sont d’ailleurs, maintenant interdits, sauf raison médicale. Mais le triste résultat est bien là : en 2001 il y avait 927 filles pour 1000 garçons ; à Delhi, pire encore, 868 filles pour 1000 garçons.

     

    Le Centre de Recherche Sociale tire la sonnette d’alarme : il faut à tout prix sensibiliser la prochaine génération de parents à ce problème. Il encourage à cette fin toutes les actions d’information entreprises sur le sujet par les étudiants.

     

     medium_pastel-ecolieres.jpg